Loin de proposer une analyse tactique complète, les articles de la série Armée de Games of Thrones ont pour but de vous expliquer ce que rend sur la table le jeu édité par Cool Mini’s or Not. Si vous êtes intéressés, peut être trouverez-vous dans la suite les renseignements qui vous manquent pour vous décider sur une faction plutôt qu’une autre.

Aujourd’hui, laissez-moi vous emmener à Peyredragon dans le château austère de Stannis Barathéon.

Méfiez-vous néanmoins car un feu mystérieux brûle en son sein…

L’Armée Barathéon :

            Si vous êtes enclin à soutenir le camps des Barathéon dans la bataille des 5 rois, vous serez surpris de voir que des choix importants vous attendent très tôt. En effet, la faction est divisée et cela se ressent dans l’organisation de l’armée. Les Barathéons présentent 2 prétendants au trône :

_ D’un côté, Stannis Barathéon soutenu par les fanatiques du culte de R’hllor.

_ De l’autre, Renly Barathéon, qui est accompagné par la maison Tyrrell.

Malgré cette séparation, ils ont des points communs puisque les Barathéons sont quoiqu’il arrive, une armée qui sait encaisser les coups. Très endurant, dotées d’un moral fort, vous aurez moins d’unités sur la table que votre adversaire car vos unités fortes et vos NPC sont chers. L’armée a le défaut d’être lente, uniquement tournée vers le corps à corps, ce qui impose de jouer avec intelligence car vous aurez peu de moyen de vous replacer dans la partie…

Les unités partagées:

            Les factions partagent néanmoins 3 unités très structurantes :

  • Les Wardens sont la base de l’armée, lent, solide.
  • Les Sentinels sont plus mobiles, moins résistants mais plus agressifs. Ils forment l’ossature de votre présence sur la table.
  • Les Stag Knights quant à eux sont des vrais bêtes. Ils ne perdent pas de dés avec les pertes, ils encaissent 1 blessures sur 2 et plus la partie avance, plus ils deviennent forts. Mais à 8 points l’unité, il faut bien réfléchir à les placer pour les mettre dans la mêlée au plus vite.

Mais la faction a subi les retards de distribution de plein fouet et plusieurs boîtes manquent à l’appel. En particulier, la cavalerie, les Champions of the Stag (ça frappe fort !), pourrait aider à gagner en mobilité et apporter un peu de flexibilité au jeu Barathéon…

Si R’hllor m’était conté :

            Stannis Barathéon est le Roi “prophétisé par R’hllor”. C’est en tout cas ce que dit Mélisandre, la grande prêtresse du culte… Sur la table de jeu, cela se traduit par le fait d’avoir à sa disposition des bandes de fanatiques. Avec un moral d’acier, cette unité utilise un mécanisme à base de points de foi. A chaque fois qu’elle réussit un test de moral, elle gagne 1 point qu’elle pourra dépenser ensuite pour faire des dégâts automatiques ou réagir à sa mort. Il faut noter que les cartes tactiques de la faction demandent de faire des tests de moral pour gagner des bonus, il n’est donc pas compliqué de créer ces bonus.

            Cette sous faction a aussi accès à la seule unité de tir de l’armée qui lui est réservée : Les Lightbringers. Leurs flèches enflammées peuvent toucher plusieurs unités si la cible rate son test de moral. Elles donnent aussi un peu d’allonge, un peu plus de projection de dégâts que l’armée est ravie de pouvoir bénéficier. D’habitude, elle allait chercher des neutres pour créer cela.

            A noter que les Queens Men se font toujours attendre, mais je ne suis pas sûr qu’ils apportent plus qu’une alternative aux Stag Knights…

Stannis et sa cour :

            Cette sous-faction est néanmoins plus riche qu’il n’y parait car il y a 2 versions de Stannis. Je vous ai parlé de celle liée à R’hllor mais vous avez aussi un Stannis, commandant d’armée dont la spécialité est de gérer les pions Conditions sur ses alliés et d’en donner à son adversaire. Là où R’hllor va se booster par des mécanismes différents, cette façon de jouer est plus conventionnelle, proche d’une armée régulière. On peut noter que le Dragonstone Noble (disponible dans la boîte d’attachement qui se fait attendre…) fait merveille : 4 pts, un cavalier seul qui va chercher à contourner l’adversaire pour lui mettre des malus.

            Parmi les personnages intriguant, la sous faction apprécie particulièrement la zone de la Couronne, et l’Enveloppe dans une moindre mesure. Mélisandre est bien entendu un must malgré son prix de 6 pts : elle fait des dégâts à une unité allié et en contrepartie force un ennemi à faire des tests de moral avec des malus. Ça peut faire pas mal de dégâts… Mais vu leur prix, vous aurez tendance à n’en jouer que 2 pour vous garder une présence sur table plus forte.

Conclusion :

            L’armée Barathéon est une armée de corps à corps lente, qui demande un peu d’anticipation pour en tirer le meilleur. Vous encaissez, vous pouvez mettre en place des combos intéressants mais il faut se placer avec soin et créer un décalage qui va mettre à mal l’adversaire. La sous faction de Stannis vous donne des options comme le tir ou le chevalier noble qui pourront surprendre votre adversaire. Bon, je vais préparer un feu pour purger ceux qui ne croient pas en R’hllor, Mélisandre sera contente…

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